Comment reconnaître un bon gel hydroalcoolique ?

L’épidémie de Covid-19 a bien changé le quotidien de nombreuses personnes. Dans leur habitude, il y a un point qui suscite actuellement des débats : l’efficacité des gels hydroalcooliques sur le virus. C’est une question que se posent beaucoup de gens qui l’utilisent tous les jours, avant et après avoir touché un objet.

En effet, le marché est actuellement inondé de plusieurs marques et variantes de gels hydroalcooliques que vous ne savez plus laquelle utiliser. Il s’agit d’un énorme problème qui mérite d’être résolu. Cependant, dans un premier temps, l’important est de savoir identifier un bon gel d’un mauvais. Voici des points de repère.

Qu’est-ce qu’un bon gel hydroalcoolique ?

Depuis mars dernier, à cause de la pénurie de gels désinfectants pour les mains, la fabrication de gel hydroalcoolique a été autorisée, mais uniquement par les pharmaciens. Cependant, étant donné que ces produits de désinfection sont désormais fabriqués en pharmacie et non par des entreprises spécialisées comme ceux disponibles sur des sites tels que www.kleengel.fr, le doute peut se poser.

Il faut savoir qu’un bon gel hydroalcoolique répond à quelques critères pour qu’il soit considéré comme étant un produit désinfectant efficace. Au moment de l’achat, vous devez prêter attention à l’action du gel en question. Certains sont uniquement des produits d’hygiène contre les bactéries et microbes, tandis que d’autres sont conçus pour lutter contre le virus. Ainsi, vérifiez toujours les informations sur l’étiquette :

  • elle doit comporter la norme NF EN 14476. Les produits désinfectants qui ont passé cette norme sont des gels hydroalcooliques ayant passé avec succès les tests microbicides (contre les souches virales, microbiennes, bactériennes, etc.),
  • elle doit afficher le taux d’alcool dans le gel désinfectant et il doit être compris entre 60 et 70 %. Une proportion trop importante peut être nocive pour les peaux sensibles. Des éruptions cutanées peuvent apparaître à cause de la brûlure de l’alcool,
  • elle doit lister les ingrédients. De nombreux produits chimiques sont interdits, même si leur action antimicrobienne est effective. Le triclosan est l’un des composants prohibés. Ce biocide est toxique et souvent mis en cause lorsque des patients ont une résistance aux antibiotiques. Il fait également partie des perturbateurs endocriniens (dérèglement hormonal, risque de cancer, etc.).
  • elle doit prouver la certification du gel hydroalcoolique. Tous les produits désinfectants doivent être conformes aux normes européennes et avoir obtenu une attestation de conformité au règlement UE N°528/2012.

Un bon gel ne se dissout qu’au bout de 30 secondes

L’OMS (Organisation mondiale de la santé) a fortement recommandé de se laver soigneusement les mains pour une sécurité sanitaire optimale, en plus des gestes barrières. Mais, le gel hydroalcoolique propose une solution de décontamination plus pratique lors des déplacements.

Cependant, pour nettoyer les mains correctement avec ce produit de désinfection, il faut qu’une noisette de gel puisse être utilisée pour désinfecter vos mains pendant 30 secondes. C’est le temps minimum suggéré par l’OMS lorsqu’il faut se frotter les mains avec un gel hydroalcoolique. Ce n’est en rien une obligation, mais c’est la durée minimum pour que l’alcool puisse lutter contre les bactéries, les microbes et surtout le coronavirus.