Contrairement à ce que l’on pense, il n’est pas nécessaire d’être professionnels de santé ou d’avoir travaillé dans ce secteur afin d’entamer des études supérieures en ostéopathie. L’admission dans les établissements de formation agréés est permise pour les titulaires du bacc ou équivalent.
Les voies possibles pour devenir ostéopathe
Une insertion professionnelle est meilleure quand vous avez suivi la formation initiale ou la formation en alternance dans une école d’ostéopathie.
Si vous êtes un professionnel de santé comme médecin, kinésithérapeute, infirmier ou podologue, vous pouvez rejoindre un institut de formation ou école supérieure pour une durée de 3 ans.
Par contre, si vous êtes dans un autre secteur, alors la formation pratique pour devenir ostéopathe va durer 5 ans, post-bac. L’admission en institut supérieur se fait sur sélection de dossier de candidature et d’entretien. Certains cours théoriques et pratiques imposent un examen d’entrée. Le parcours comptera donc 5000 heures de formation en thérapie manuelle avec des cours en :
- Anatomie ;
- Imagerie fonctionnelle ;
- Physiologie.
Vous bénéficierez également d’exercices pratiques, et d’immersion cliniques avant de passer un mémoire et d’être enregistré au RNCP.
Choisir la meilleure école ostéopathie pour devenir ostéopathe
Comment devenir ostéopathe ? En allant dans une école renommée en ostéopathie. Il est important de préciser que l’école choisi doit faire valoir un agrément du ministère de la santé avec une publication au journal officiel. Dans tous les cas, n’hésitez pas à vous rendre dans les journées portes ouvertes pour en savoir plus sur le cursus ostéopathique. D’ailleurs, cela vous permettra de constater l’efficacité de l’équipe pédagogique. Aussi, vous pouvez vous renseigner sur la liste des ostéopathes de France.
Les diverses missions des ostéopathes
Avoir un titre d’ostéopathe consiste en la manipulation et la palpation du corps afin de soulager les troubles articulaires ainsi que les maux que le corps peut subir. Le praticien va masser les zones douloureuses via des mouvements de rotation, de tractions ou encore d’équipements.
La thérapie manuelle se veut d’être douce et lente, agissant à la fois sur les muscles, la boîte crânienne et les articulations. La formation en ostéopathie et la connaissance en anatomie permet même aux praticiens d’intervenir sur la migraine et le stress.
Quand l’ostéo rencontre son patient pour la première fois, il va tout d’abord faire un bilan sur son état de santé avant d’établir un diagnostic et de proposer le traitement adapté ! Ce sont les principales missions pour ceux désirant effectuer une reconversion professionnelle.
Les perspectives d’évolution d’un ostéopathe
Dans la majorité des cas, le métier d’ostéopathe s’exerce en tant que libéral, à temps plein ou à temps partiel. Pour générer des revenus, il faut avoir un nombre conséquent de patients. Or, lorsque l’on sort d’une école, il n’est pas évident d’avoir des clients.
Il est ainsi conseillé de travailler en tant que salarié, afin d’avoir de l’expérience. Beaucoup de secteurs recrutent : hôpitaux, clubs sportifs, maisons de retraite ou maternité. A vous de choisir où vous désirez officier, sachez qu’il est possible de travailler en ostéopathie animale ou se diriger vers les soins aux nourrissons.
Enfin, plus tard, vous pouvez travailler en tant que libéral. Le fait d’être polyvalent vous aidera à avoir une clientèle diverse. Si vous le souhaitez, vous pouvez même prendre une spécialisation. En effet, certains professionnels n’hésitent pas à suivre une formation spécifique comme le DU en périnatalité par exemple.
Les qualités pour être un bon ostéopathe
Pour devenir un bon ostéopathe, il faut avoir une parfaite maîtrise de l’anatomie. Aussi, il faut bénéficier d’une certaine habilité manuelle et d’une précision pour effectuer les gestes en douceur.
Bien évidemment, il faut être à l’écoute de son patient et faire preuve de patience et de douceur pour venir à bout de tous les troubles.