Pour maintenir un cadre sain, hygiénique et durable, les hôpitaux doivent bénéficier de revêtements au sol adaptés. Ces derniers nécessitent de respecter des exigences spécifiques à ce type d’établissement, à savoir la résistance aux chocs, aux produits chimiques, à l’usure, au poinçonnement, etc., entre autres. Dans le cadre d’un projet de rénovation des établissements de soins, voici tout ce qu’il faut savoir.
Quels matériaux privilégier ?
Pour maintenir une hygiène optimale dans le milieu hospitalier, pour le confort des résidents et dans le but de lutter contre les infections, les sols souples sont à privilégier. Selon le cahier des charges de ce type de construction, les matériaux de revêtement doivent être uniformes, lisses, lessivables, inertes, résistants aux agents chimiques et imputrescibles.
Pour ce faire, les PVC et les linoléums sont parfaits. Le linoléum est connu pour être une matière antibactérienne grâce à la présence de colophane ou résine de pin et d’huile de lin dans sa composition. Il est aussi facile à entretenir et résistant aux tâches, ce qui le rend parfait en milieu hospitalier. Le PVC est particulièrement résistant au poinçonnement. Grâce à des traitements spécifiques, il peut aussi posséder des propriétés antibactériennes.
Quelle est l’importance des clous podotactiles ?
La pose de clous podotactiles ou plots podotactiles est importante au sein des établissements de soins comme les hôpitaux et s’inscrit dans le cadre d’un projet de rénovation des sols. Ces accessoires permettent la création de bandes d’éveil à la vigilance et assurent ainsi la sécurité des usagers, en particulier les personnes malvoyantes.
De préférence, choisissez des clous podotactiles en aluminium, inox, laiton, etc. Ils peuvent être à coller, à frapper, à sceller ou à visser en fonction des besoins et de la nature du sol. Il faut les placer dans le but d’annoncer un éventuel danger ou obstacle comme un passage piéton, un escalier, etc. Pour faciliter leur installation, il convient de respecter un gabarit de pose ou de perçage selon la norme 98-351.
Quelles sont les zones à aménager ?
Pour rénover des sols d’hôpitaux, quatre zones principales sont concernées :
- Les zones de circulation et les parties communes, c’est-à-dire les couloirs, les escaliers, les salles d’attente, etc. Comme elles subissent de fortes fréquentations, ces zones nécessitent l’installation de sol résistant, facile à entretenir, antibactérien et esthétique.
- Les zones « hôtellerie » où l’hygiène est fondamentale. Elles comprennent les chambres, les services d’étage, les douches, les postes de soins, etc. Il faut y installer un type de sol antidérapant et imperméable, en particulier dans les endroits humides.
- Les zones techniques qui comprennent les salles d’opération, les salles de préparation des patients, le bloc opératoire et obstétrical, les urgences et la salle de déchocage. Les sols doivent y être résistants, anti-infectieux et faciles à entretenir.
- Les zones administratives et logistiques concernent les locaux de stockage de produits, les services généraux, la pharmacie et les zones de restauration. Pour ces pièces, le sol doit être résistant, surtout au poinçonnement.
Il est à rappeler que les revêtements de sol en milieu hospitalier doivent au moins disposer d’un classement égal ou supérieur à U3 P3 E2 C2 ou U4 P4s E3 C2 dans les pharmacies centrales et U4 P3 E3 C3 en salle d’opération.